giuseppe d'ottavi

With Saussure, beyond Saussure – ed. by Marina De Palo, Stefano Gensini

With Saussure, beyond Saussure. Between linguistics and philosophy of language, ed. by Marina De Palo, Stefano Gensini. Münster, Nodus Publikationen, 2022, 170 p., ISBN 978-3-89323-027-3, € 43
Notice de l’Éditeur
Préface et table des matières

The centenary of the publication of CLG, which was celebrated in 2016, represented an important occasion for reviewing the dispersion and the influence of Saussurean thought in twentieth-century European linguistics and philosophy. Many scientific events in Geneva, Paris and Rome celebrated this anniversary, once again concentrating critical and theoretical reflection on this work which changed the orientation, not only of modern linguistics in the 1900s, but also of the whole gamut of human sciences, becoming the point of reference for struc-turalism and post-structuralism. The Laboratory of the History of Linguistic Ideas of the Department of Philosophy in the Sapienza University of Rome (Labsil) also contributed to organising a convention in Rome, in June of 2016, on the Roman school and Saussure’s reception (see Marina De Palo, Stefano Gensini (eds.), Saussure e la Scuola linguistica romana. Da Antonino Pagliaro a Tullio De Mauro. Roma: Carocci 2018) following dialogue between the Roman school and the Genevan school — two schools which, through the inter-pretative and philological work of Gödel and Engler on the Genevan side, and De Mauro on the Roman side, explored the complex and uncertain relationship which the CLG has with its handwritten sources. The present volume, setting out from the revival of the debate surrounding the Cours de linguistique générale (1916, 19222), intends to offer reconsideration and rereadings of certain fundamental points in the light of the results of recent studies and of the knowledge acquired from the plurality of linguistic-philosophical traditions within which this work was received in the 1900s […].
In this varied tableau of essays, interwoven with a dynamic Humboldtian conception of language, the reader will glimpse throughout the golden thread of the speaking subject — a question often placed in the background of traditional structuralist approaches and revived in the present-day debate, above all in the field of the cognitive sciences.

Extrait de la préface des éditeurs

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Kokoszynski – « Exploding the Sign from Within: Paradoxes of Post-Structuralist Epistemology in Adieu au Langage »

Patrick Kokoszynski, « Exploding the Sign from Within: Paradoxes of Post-Structuralist Epistemology in Adieu au Langage », Senses of Cinema 100 [Forms That Think: Jean-Luc Godard] (January 2022).
Article disponible en ligne à ce lien.

As a film-structuralist Godard in many ways performs Metzian ideas in his works. Consciously disavowing the conventions of narrative cinema, he achieves an unprecedented formal freedom and a density of coexisting cinematic codes that go hand in hand with his formal innovations. Yet as shown above, Godard’s method as a filmmaker is still governed by a textual logic which in a way literalises Metz’ claims about cinema as langage as constituted by shots as linguistic units. In this context it is not surprising that the fantasy about overcoming the limits of verbal understanding of the image already surfaces in Godard’s 1978 Montreal lectures.
At the heart of Godard’s graphomania there is the constant desire to overcome the image as a linguistic unit, not by way of a minimalist subtraction of meaning from the images, but by exploding the sign from within and breaking through the code to reestablish a new relationship between signifier and signified. Goodbye to Language indeed.

Extrait de l’article.

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Joseph – « The affective, the conceptual and the meaning of ‘life’ in the stylistics of Charles Bally »

John E. Joseph, « The affective, the conceptual and the meaning of ‘life’ in the stylistics of Charles Bally», Language & Communication 86 (September 2022), p. 60-69.
Published online : 24 August 2022
DOI : https://doi.org/10.1016/j.langcom.2022.05.006
Article disponible en open access à ce lien

Abstract

The work in stylistics of Charles Bally (1865–1947) attempts to analyse that subset of a language system in which meaning is not purely conceptual or intellectual, but has an affective, emotional dimension. It is not concerned with literary language, but with everyday language used in the service of ‘life’, a word which is central for Bally. This paper adds to the definitive study of Bally’s stylistics (Taylor 1981) by bringing in material which came to light after its publication, including Médina’s (1985) study of Bally’s reliance on the work of Henri Bergson, who reconfigured the affective-conceptual dyad and whose writings are the source, Médina shows, of Bally’s use of ‘life’. This paper also adduces more recently published documents on Bally’s intellectual and professional relationship with Ferdinand de Saussure, which figures prominently in Taylor’s (1981) account, and which can now be reassessed in a new light.

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Diversité linguistique dans l’Europe contemporaine – Colloque international (21-23 septembre, Prague)

À l’occasion de la présidence tchèque au Conseil de l’Union européenne, nos confrères en cercle du Cercle linguistique de Prague organisent, pour le 21-23 septembre, à l’Institut Français de Prague (Štìpánská 35), le colloque international Diversité linguistique dans l’Europe contemporaine.
L’annonce et le programme du colloque sont disponibles pour téléchargement.

Profitant du moment où Prague, en vertu de la présidence tchèque au Conseil de l’Union européenne, devient le lieu qui doit formuler les problèmes du présent et en même temps évaluer les solutions visant le futur, le Cercle linguistique de Prague convoque un colloque international autour d’un sujet qui est scientifique sans qu’il puisse jamais arrêter d’être politique. L’objectif en est de montrer que la méthodologie dont le Cercle de Prague est porteur permet d’approcher à la fois le langage humain et les phénomènes complexes les plus divers de la vie sociale, c’est-à-dire culturelle, historique et inévitablement aussi politique de l’homme ; qu’elle sait concevoir les procès interprétatifs-évaluatifs sur lesquels reposent tant la communication langagière que les échanges sociaux, de façon objectivable, efficace et adéquate ; que ses moyens sont modernes, puisqu’ils s’appuient sur une réflexion approfondie de l’expérience historique à l’échelle européenne et mondiale, et pratiques, puisqu’ils ont constamment égard aux valeurs culturelles de l’Europe et morales de l’humanité.

Extrait de l’annonce du colloque.

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Journée d’études et Assemblée Générale du Cercle 2022

La rentrée saussurienne s’annonce plus mouvementée que d’habitude.

L’Assemblée Générale du Cercle Ferdinand de Saussure est convoquée le vendredi 2 septembre, à 16 heures, à Paris, dans les locaux de la Maison de la Recherche, 28 rue Serpente, Amphithéâtre Georges Molinié (ex salle D035).

La convocation officielle est disponible à ce lien :

En plus, cette année, la traditionnelle conférence qui accompagne l’AG du Cercle devient une journée d’études toute entière. Elle aura lieu dans la matinée du même 2 septembre, toujours à la Maison de la recherche de la rue Serpente, et sera consacrée au Recueil des publications scientifiques de Ferdinand de Saussure à l’occasion du centenaire de sa parution.

Le programme détaillé de la journée, c’est par ici :

La récente reprise fac-similé du Recueil chez Lambert-Lucas permet de venir préparé.

Journée et AG seront également accessibles à distance, mais attention ! : pour participer, il faut réserver sa place avant le 30 août en communiquant nom et courriel dans le formulaire ci-dessous :

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Sofía – « Quand c’est l’objet qui impose le point de vue : notes saussuriennes sur l’impossibilité des théories linguistiques en synchronie »

Estanislao Sofía – « Quand c’est l’objet qui impose le point de vue : notes saussuriennes sur l’impossibilité des théories linguistiques en synchronie », in The Architecture of Grammar. Studies in Linguistic Historiography in Honor of Pierre Swiggers,  ed. by T. Denecker, P. Desmet, L. Jooken, P. Lauwers, T. Van Hal, R. Van Rooy, Leuven : Peeters (Orbis Supplementa, 47), 2022, XII-560 p., ISBN 978-90-429-4687-3, € 123, p. 409-422
Notice l’Éditeur, avec table des matières.

L’idée selon laquelle Saussure ferait abstraction de toute forme de substance et ne s’intéresserait qu’à des théories construites sur la base de ce qu’il traitera, dans quelques textes ponctuels, comme étant des systèmes de valeurs « pures », est l’une des plus fréquemment évoquées dans l’histoire récente du saussurisme, surtout à partir de la grande découverte de manuscrits survenue en 1996 – qui a eu, entre autres, le mérite de relancer les études sur l’œuvre du maître de Genève, et de contribuer, par là, au surgissement de l’école « néo-saussurienne », dont une des thèses centrales est précisément celle que nous venons d’évoquer. Cette idée pourtant, dont on trouve parfois des développements chez Saussure, appliquée soit au plan phonologique, soit (plus rarement) au plan sémantique, n’est pas une position constante chez Saussure. Elle apparaît dans certains cas seulement, appliquée à des objets théoriques dont on cherchera ci-après à préciser les contours.

On se concentrera ponctuellement sur un texte publié par Saussure en 1897, dont on interrogera aussi les notes préparatoires. On verra que, dans ce texte du moins, la question qui nous intéresse apparaît intimement liée à une problématique épistémologiquement centrale, à savoir le rapport possible entre, d’un côté, les données linguistiques susceptibles d’être attestées, et, de l’autre, le(s) système(s) théorique(s) susceptible(s) d’en rendre compte. Elle préside, en d’autres termes, à la question sur les fondements épistémologiques des théories linguistiques.

Passage tiré des pp. 409-410.

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